Le mouvement «Grands-parents pour le climat» le confirme: les seniors sont toujours plus nombreux à manifester pour un monde plus durable. Forte de ce constat, l’Université de Genève (Unige) a décidé de s’intéresser à ce phénomène afin de déterminer s’il pouvait procurer du bien-être aux manifestants grisonnants. «Nous avons prévu d’organiser des entretiens et des groupes de discussions avec différents groupes de seniors, plus ou moins engagés pour le climat, précise Jasmine Lorenzini, co-initiatrice de cette étude au sein de l’Unige. Des tables rondes et des rencontres destinées à présenter les résultats de notre étude sont également prévues.»
Travail retardé
La crise sanitaire a cependant retardé le travail des chercheurs comme le précise Jasmine Lorenzini: «Le sondage était prévu ce printemps, mais en raison du semi-confinement et de la période particulièrement complexe pour les seniors, nous avons reporté notre étude de terrain à cet automne. Les seniors sont très enthousiastes, nous avons de nombreux retours positifs. Ils sont très heureux que l’on s’intéresse à leur point de vue sur le climat. Les résultats sont attendus pour la fin 2021.» Ces données permettront de comparer de manière systématique les groupes de personnes non-actives, les individus qui s’engagent au quotidien et celles et ceux qui s’engagent dans le milieu associatif.