LE PEUPLE: OH, OUI!

Nous voulons être, nous tous, des hommes et des femmes libres. Dotés de sens critique. Aptes à ferrailler avec le verbe, par la plume ou par la voix. Nous sommes le corps des citoyens. Le collège électoral. C’est cela, pour ma part, que j’appelle «le peuple». Je ne dis jamais «la population», mot de démographe, de gauchistes mondialistes, ou de spécialistes en pandémies. Je dis «le peuple», au sens de «démos»: ceux qui, dans un périmètre délimité, votent.

En ce sens, précis, mesurable, le «peuple» est tout, sauf une masse informe. Il est, comme le gouvernement, comme le parlement, une institution de notre pays. C’est lui, quatre fois par an, qui prend les grands arbitrages, décide du sort de nos Communes, nos Cantons, notre Confédération. Lui, et nul autre! Lui, et pas les corps intermédiaires!

C’est cela, et cela seulement, que j’entends par «le peuple». Je ne suis ni démographe, ni épidémiologiste. Je suis un citoyen libre, au milieu d’hommes et de femmes libres. Je dis «le peuple», j’assume pleinement ce choix. La «population», je la laisse aux démographes.