Les employés de la voirie mis en lumière

CIVISME • La Ville de Genève rend hommage à ses collaborateurs. Un moyen également de sensibiliser le public.

  • Douze collaborateurs de la voirie ont accepté de poser pour la nouvelle campagne menée par la Ville de Genève. AMM

Des clichés qui font la part belle à celles et ceux qui nettoient nos rues. Le Département de la sécurité et des sports de la Ville de Genève a lancé une nouvelle campagne d’affichage, baptisée «Ils font le maximum, faites le minimum», présentant des portraits d’employés de la voirie. Les autorités espèrent ainsi inciter la population à s’impliquer davantage en faveur de la propreté de la ville. L’occasion de poser trois questions à sa maire, Marie Barbey-Chappuis, également à la tête du département concerné.

GHI: Combien d’employés travaillent à la voirie? Quelle a été leur réaction quand ils ont découvert les visuels? Marie Barbey-Chappuis: Il y a 335 collaborateurs et collaboratrices, 12 d’entre eux ont posé devant le photographe. Je crois que les employés sont fiers d’être au cœur de cette campagne de sensibilisation.

– En quoi est-ce un métier difficile? La profession souffre-t-elle d’un manque de reconnaissance? C’est un travail en extérieur qui s’effectue par tous les temps. Le personnel commence aux aurores, week-end compris, pour nettoyer la ville et ramasser les déchets. Respecter les espaces publics, c’est respecter ce travail. La propreté est l’affaire de toutes et tous.

– Que peut apporter une telle campagne? Nous voulons donner non pas un mais des visages à ces tâches de nettoiement et de ramassage des déchets. Un travail souvent invisible. En humanisant ces tâches et en leur donnant une visibilité, nous souhaitons créer un lien avec la population afin que celle-ci nous aide à conserver une ville propre.

Cette galerie de portraits est à découvrir dans trois lieux de la ville: le parvis du parc des Bastions (place de Neuve), le passage de la Monnaie (Bel-Air) et le quai Wilson (devant les Bains des Pâquis). Ils seront exposés jusqu’à la mi-mai.