Les missions dangereuses des hommes du feu

  • CHRISTINE ZAUGG, RÉDACTRICE EN CHEF ADJOINTE

    CHRISTINE ZAUGG, RÉDACTRICE EN CHEF ADJOINTE

A l’heure des bilans sécuritaires cantonaux, en passant par la police, la détention ou encore la justice, qu’en est-il de celui des pompiers? Genève n’a jusqu’ici jamais présenté le travail important des hommes du Service d’incendie et de secours (SIS). Qui rappelons-le, sont au service des victimes de tout le canton. S’ils sont épaulés par les professionnels de l’Aéroport ou par les 220 sapeurs volontaires des communes, leurs tâches se sont considérablement alourdies en 10 ans. Les 167 pompiers professionnels, 23 ambulanciers et 17 opérateurs, sont constamment sur la braise (lire en page 3). Outre les feux de caves, de poubelles, de cartons, les sapeurs sont présents sur les accidents, pour éteindre des incendies dans des maisons, églises, EMS, écoles, cellules de prison. Ce sont également eux qui débarrassent les ruches importunes, qui traquent les serpents fugueurs. Fini le temps où l’on téléphonait aux pompiers pour aller sauver un chat perché sur un arbre. Les hommes du feu affrontent plus que jamais des missions dangereuses, se forment au danger nucléaire, radiologique, bactériologique, chimique. Pour la sécurité de la population. Et toujours au secours des victimes. Merci les pompiers!