Les avantages cumulés d’un véhicule comme le Fullback Cross dépendent de l’utilisation. Une famille renoncera à la cabine courte, les places postérieures suffisent tout juste comme secours pour quelques kilomètres. Parfait pour des pros, la surface de chargement est plus grande. Celle à quatre portes et de vrais fauteuils commence à lorgner du côté des amateurs de SUV, surtout ceux qui aiment la traction intégrale. Entre 2013 et 2017, la progression des ventes a été de 60%, passant de 90’000 par an à 160’000. Le quart a des équipements que l’on qualifie de «lifestyle».
Le châssis et les moteurs
La base du Fullback Cross est connue, elle provient de Mitsubishi. Fiat a mis sa patte pour le design. La traction intégrale comprend un boîtier de réduction, ce qui signifie que l’on passe partout. Surtout avec les blocages du différentiel central et, en cas de difficulté plus grande, de celui de l’arrière, solidarisant les roues. Avec sa hauteur de caisse, le pick-up ne craint aucune ornière. Seul son empattement assez long demande un peu de doigté dans le franchissement de certaines bosses. Le temps humide et brouillardeux autour d’Alba et de Turin était idéal pour vérifier son excellent comportement dans la boue. Tout en se révélant agile en ville.
Mais sa vocation se trouve aussi ailleurs. Les familles, avides de transporter toutes sortes de choses pour le sport, les loisirs ou le jardinage, pourraient se tourner vers ce véhicule attachant. Il dispose d’une boîte automatique, agréable et onctueuse avec 5 rapports. La variante manuelle en compte six. Le moteur de 2,4 l. diesel affiche 180 ch. et un couple de 430 Nm autorisant la souplesse de conduite. Et qui, si l’on a le pied droit nerveux, fait chasser l’arrière en choix de deux roues motrices. Il est en effet à propulsion pour économiser le carburant, sur autoroute par exemple.