Le casse-tête des noms de rues

La commune de Chancy peine à trouver des noms pour baptiser un chemin et un parc. Pour l’instant, ses suggestions ont été refusées.

  • Un panneau en Vieille-Ville. Choisir un nouveau nom de rue: pas si facile! 123RF/ROSTISLAV AGEEV

    Un panneau en Vieille-Ville. Choisir un nouveau nom de rue: pas si facile! 123RF/ROSTISLAV AGEEV

Baptiser une rue, une place ou un parc tient parfois du casse-tête. Chancy vient d’en faire la cruelle expérience. La commune suggérait le nom de «chemin de Longeraie» pour dénommer une nouvelle voie, parallèle au chemin des Lys. Las, cette proposition n’a pas reçu l’aval de l’Etat, car une homonymie existait dans le canton. Pas de bol.

Les autorités chancynoises avaient aussi choisi le nom de «parc Tilia», pour surnommer l’écrin de verdure situé derrière la mairie. Une idée qui, elle aussi, n’a pas séduit en haut lieu. Nouveau revers.

Bottières et Menhir

Ne se laissant pas démonter, Chancy vient de proposer deux autres noms, plutôt attrayants, avec le concours des habitants, appelés à faire part de leurs suggestions. La voie pourrait ainsi s’appeler le «chemin des Bottières», en référence à un lieu-dit. Une appellation chouquinette qui pourrait séduire la Commission cantonale de nomenclature, sensible à la féminisation des noms de rues. Pour mémoire, sur l’ensemble du canton, moins d’une rue sur cent rend hommage à une femme.

Quant à l’écrin de verdure, il pourrait s’appeler le «parc du Menhir», hommage à une grosse pierre découverte jadis dans le coin. Une proposition séduisante également, à l’heure où l’on fête les 60 ans d’Astérix et d’Obélix. Ces nouvelles suggestions seront-elles adoubées? A voir…