Tout a changé dans votre vie. Vous n’allez plus au travail, vos enfants ne vont plus à l’école, voir les aînés est hors de question. Tous, vous restez le plus possible à la maison. Restaurants et magasins, théâtres et cinémas: tout est fermé. Au grand air, dans les parcs et les rues, nous devons éviter de nous approcher.
Merci à vous, qui respectez les règles et recommandations. Ainsi, vous empêchez des infections, vous freinez le virus et sa propagation. En adoptant les bons comportements, vous aidez concrètement les médecins et les soignants – tous ces professionnels de haut niveau que, chaque soir à 21h, nous applaudissons.
Laissez-moi ici avoir une pensée pour les familles des victimes, les malades et leurs proches. Laissez-moi, aussi, partager ma reconnaissance à toutes celles et ceux qui restent au front, dans les hôpitaux et les postes, dans les transports, dans les pharmacies et les commerces d’alimentation.
Parce qu’une démocratie ne vit pas de la contrainte mais de la transparence, je dois aussi vous dire ceci avec honnêteté: si nous relâchons nos efforts trop rapidement, le risque est réel de voir de nouveaux cas flamber. Bien sûr, je vous comprends: tous, nous souhaitons un retour à la normalité. Mais il n’est pas encore temps.
Nous ne laisserons pas tomber celles et ceux qui sont en difficulté. Nous savons que les questions restent nombreuses. Mais nous avons une certitude: si Genève a la situation sous contrôle, c’est grâce à vous. Grâce à vous qui, en vous protégeant, prenez soin des autres.
Merci encore.