Ainsi, un jeune cerf, perdu dans le cimetière de Châtelaine, a été tué. C’est mon canard préféré qui a annoncé, en premier via les réseaux sociaux, sa cavalcade et ses derniers moments dans ce lieu où reposent nos aïeules et aïeuls (langage épicène oblige!). Genève n’est pas Bâle, le cimetière du Hörnli pour être exact, où vivent sereinement des chevreuils parmi les sépultures, les dernières demeures d’êtres aimés et décédés. Non, ici, on traque d’abord, sans relâche, pour endormir la bête et la relâcher dans nos bois. Mais, au bout de cinq heures, la décision est prise de… le tuer. Les tireurs d’élite de la police sont dépêchés sur place pour «ça»: viser vite et bien. J’ai tout de même une question: n’aurait-on pas pu donner les fusils hypodermiques aux policiers, précis et rompus à cet exercice? Histoire de ne pas sacrifier un animal… Bêtement!