J’ai envie de revenir sur l’image de la reine Elisabeth aux obsèques de son mari, le prince Philip, le 17 avril dernier. Assise dans la chapelle de Saint-Georges sur le domaine de Windsor, elle est seule. Seule. Sa famille est à des mètres d’elle. Elle, elle a la tête baissée pour se recueillir sans être dévisagée par des millions de personnes à travers le monde. Seule une broche sur son épaule brille, presque trop d’ailleurs. Moi qui suis plutôt en marge de toute royauté, je regarde, médusée, cette solitude, la solitude de celle qui a perdu sa «force» et son «soutien». Cette famille mystérieuse semble comme «emmurée» dans son étiquette. Je crois que m’a manqué un geste ou un regard. Un instant de tendresse, d’amour à cette dame de 95 ans… comme le font les autres êtres humains que nous sommes.
Et la tendresse reine Elisabeth!
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DR