Parce ce que Genève le vaut bien...

Quittant volontairement le Conseil national après deux mandats, répondant aux sollicitations de journalistes, je me suis exprimé sur le constat que je dresse de la politique fédérale, et surtout sur les enjeux d’une Genève plus influente à Berne. Certains y ont vu des perspectives et des raisons de continuer des combats à mener pour le bien de notre canton. D’autres, toujours les mêmes, de l’aigreur... Laissons-les braire! Il est vrai que dénoncer l’influence pernicieuse des lobbies de toutes sortes à Berne peut en gêner plus d’un!

A la lecture des résultats des élections de dimanche, il est agréable de penser que la Suisse et Genève vivent des moments empreints d’espoir! La majorité de blocage (PLR, UDC) de la dernière législature s’est effondrée. Des dossiers «chauds» vont enfin pouvoir être abordés avec une approche plus constructive. Je m’en réjouis.

Voilà, c’est ma dernière rubrique, merci à toute l’équipe de GHI, à son rédacteur en chef, d’avoir contribué à donner un espace à tous les courants de pensées genevois représentés à Berne. Quant à moi, je ne baisserai jamais les bras. Je poursuivrai mes combats, à l’instar de mon parti, dans d’autres sphères, contre les inégalités, les discriminations, la précarité et n’oubliant pas, par exemple, le combat contre le transfert de la RTS à Lausanne! Après des années de lutte politique, j’accède au rôle de papy faisant de la résistance!