Un parlement comme Madame et Monsieur Tout-le-monde

Le virus a tout emporté sur son passage, chamboulé nos vies et occupé tous les terrains, jusqu’au cœur de la politique suisse. Deux panneaux rouges à l’entrée du Palais fédéral avec les recommandations pour lutter contre la propagation de l’infection, du désinfectant pour les mains, des poignées de mains et des bises qui disparaissent: les parlementaires sont comme chaque citoyenne et chaque citoyen de notre pays et ça c’est bien.

Il n’y a pas de barrières, de frontières, de limites, le coronavirus peut aller là où il veut. Comme le miroir de nos mouvements, de nos voyages et de la mondialisation. Une image aura fait le tour des médias, celle de Magdalena Martullo-Blocher portant un masque. Si cela a fait sourire certains, elle aura su immortaliser cette journée de rentrée parlementaire. Quelque chose de différent, d’inattendu, s’est immiscé dans l’hémicycle, un ennemi sournois, malin, qui touche au hasard et frappe les plus vulnérables.

Ce sont eux que nous devons protéger. Un rappel fondamental. Nous devons permettre à notre pays de progresser vers une société meilleure et sûre pour toutes et tous. Le virus pointe nos fragilités, mais permet aussi de montrer notre capacité, ensemble, de lutter et de faire front. Une belle leçon.