La guerre contre l’Ukraine a bouleversé le monde, et le début de la session parlementaire. Les Chambres ont adopté des résolutions condamnant cette agression, appelant à un cessez-le-feu immédiat et à la solidarité avec le peuple ukrainien.
Mais un autre cri d’alarme a retenti: c’est celui du groupe d’experts du GIEC (Groupement d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), qui appelle nos gouvernements à agir au plus vite et de manière conséquente, car tout retard dans la lutte contre le réchauffement climatique compromet désormais la survie de nos enfants. Pourtant, l’initiative pour les glaciers, qui nous pousse à sortir au plus vite des énergies fossiles, a été refusée.
Si j’aborde conjointement ces deux actualités, c’est qu’elles ont un point commun, comme l’a rappelé la responsable de la délégation ukrainienne au sein du GIEC: les combustibles fossiles et notre dépendance à leur encontre. Les actualités de cette semaine plaident donc plus que jamais pour une sortie rapide des énergies fossiles.
C’est la seule voie possible. Les bénéfices iront bien au-delà du climat, cela permettra d’investir massivement dans l’économie locale et d’améliorer notre souveraineté énergétique. En sortant des énergies fossiles, nous amélioreront aussi la santé et la qualité de vie.