OPÉRA • Créé par Giuseppe Verdi le 9 mars 1842, cet opéra est toujours aussi magistral. De par sa force narratrice et artistique.
Nabuchodonosor, le roi de Babylone, passe de la mégalomanie à la folie avant de retrouver, enfin, la raison. Un cheminement mêlé à l’amour, la renonciation, la haine et l’ivresse du pouvoir qui animent ses deux filles, Ferena et Abigaille.
Cet opéra unique, joué au Grand Théâtre du 28 février au 10 mars, a été revu et remanié par Roland Aeschlimann, metteur en scène, qui ose des décors symbolistes: escaliers, montagnes de livres, étoile de David. Une tragédie familiale et intense à voir absolument. SJ«Nabucco», du 28 février au 10 mars, Grand Théâtre, www.geneveopera.ch