«Traversée de la Rade: c’est le moment!»

VOTATIONS • Le TCS soutient l’initiative IN152 pour une traversée de la Rade qui sera votée le 28 septembre. François Membrez, président de la section genevoise explique pourquoi «c’est le moment».

«Nous sommes les défenseurs de la mobilité, de toutes les mobilités», précise d’emblée François Membrez. Qui poursuit: «Il faut améliorer les conditions du trafic au centre-ville. Or voici que l’on nous présente la traversée du lac, dite la grande, comme si elle était acquise. Ce n’est pas réaliste. Même si d’aventure la conseillère fédérale Doris Leuthard venait à dire que le Conseil fédéral envisage de l’inscrire quelque part dans les projets, cela ne signifie en aucune manière que le Parlement suivra. Ou alors elle serait envisagée après tous les tronçons routiers actuellement agréés jusqu’en 2030. Donc pour 2040, 2050 au plus tôt», pointe-t-il.

Eviter le cauchemar

Pour le président, la traversée de la Rade est en outre parfaitement complémentaire, à plus long terme, à celle du lac. «Le projet de traversée voté le 28 septembre permet de diminuer le nombre de véhicules sur les ponts en aval et surtout sur le pont du Mont-Blanc, avec un effet global de fluidification. Il libère le centre-ville du trafic de transit. En corollaire, le tour de la Rade, appelé le U lacustre, sera beaucoup plus attractif et pourra être réaménagé grâce au déplacement d’une bonne partie du trafic dans le nouveau tunnel. Enfin, comme nous le mentionnons dans notre dossier Rade publié dans le TCS Genève qui sera distribué dans toutes les boîtes aux lettres le 10 septembre, la perspective d’une fermeture partielle du pont du Mont-Blanc, pour cause de travaux inévitables, ne sera plus le cauchemar intégral, grâce à la traversée en tunnel.» GE

Lire également en page 17