Le 13 juin, nous voterons sur la Loi sur le CO2. Très vert, ce texte n’est qu’un catalogue de nouvelles taxes infligées aux irresponsables qui ont encore recours aux énergies fossiles. Il est vrai, les montants encaissés seraient utilisés sous forme de subventions en faveur des énergies renouvelables. Hélas, il sera beaucoup prélevé et peu rendu, l’essentiel de l’argent alimentant l’indispensable et gourmande administration nécessaire à la gestion du truc. La facture sera trop lourde pour beaucoup d’entre nous.
Il y aura aussi les initiatives réclamant l’interdiction des produits utilisés pour éviter maladies et ravageurs dans l’agriculture. Deux textes très verts qui réduiront notre production agricole, nous contraignant paradoxalement à augmenter nos importations de denrées venues de loin, produites selon des normes nettement moins strictes que les nôtres. En résumé, polluer plus là-bas pour produire moins ici. C’est futé alors qu’il est question de promouvoir les produits régionaux et les circuits courts.
Trois textes qui vont à rebours du bon sens juste pour satisfaire la conscience écologique de quelques-uns. Plus de taxes, moins de production locale, donc trois fois non.