UN BOUTON ET…

Comment ne pas évoquer la guerre contre l’Ukraine lancée par son «pays frère», la Russie? Nous assistons, impuissants et médusés, à cette invasion cruelle et insensée d’un homme épris de pouvoir, Vladimir Poutine. Je me souviens de son arrivée à la présidence du plus grand pays d’Europe. C’était le 7 mai 2012. Il avait déjà mis en scène sa prise de fonction, non par un discours, mais par un geste clair: la remise de la valise nucléaire. Petite. Simple. Noire. Sombre. A elle seule, elle représentait alors le mal absolu, le symbole de pouvoir menaçant, terrifiant, arrogant. Une colère s’était emparée de moi face à cette image, démente. Je n’ose imaginer la peur, de ceux qui nous gouvernent – et de nous, par la même occasion – à l’idée que Poutine, traqué, actionne «le» bouton… Folie du monde, folie des hommes.

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