Une appli pour permettre aux communes de communiquer

NUMÉRIQUE • Destinée aux communes de Suisse romande, une nouvelle application accessible sur smartphone est inaugurée par Choulex.

  • Un nouvel outil  qui facilitera la vie  des habitants  des 45 communes genevoises. MARIE PRIEUR

    Un nouvel outil qui facilitera la vie des habitants des 45 communes genevoises. MARIE PRIEUR

«Permettre aux autorités communales de tisser un lien bien meilleur avec la population.» C’est l’objectif de cette nouvelle application destinée à centraliser la communication des 45 villes et villages du Canton sur une seule interface. Appelée «COMMUNEapp», elle est disponible depuis le 29 mars. Agenda, informations urgentes, actualités locales: l’appli offre notamment la possibilité d’envoyer des notifications aux utilisateurs, pour les prévenir d’une fermeture de route ou d’un épisode de pollution de l’eau.

Première municipalité à avoir franchi le pas: Choulex et ses 1200 âmes. Son administration s’est montrée particulièrement enthousiaste, selon les développeurs. «Les communes sont intégrées une à une dans l’application. C’est l’occasion de multiplier les campagnes de communication pour inciter les habitants à la télécharger», précise Philippe Schwaar, le fondateur et coprésident de la société, qui voit déjà grand.

Retard communal

A l’origine du projet, l’entreprise Commune agence, spécialisée dans la communication des municipalités de Romandie. «Face à l’ère du digital, les communes ont du retard, notamment les plus petites. Elles se retrouvent souvent désemparées. Avec ce nouvel outil, nous sommes là pour leur venir en aide», explique Philippe Schwaar. Autre avantage avancé: réaliser des économies en mutualisant ce service. «Pour une commune, développer et maintenir sa propre application s’avère très onéreux», rappelle l’entreprise.

«Le but est de rassembler le plus de communes possible sur l’application. Les contenus sont gérés directement par les mairies. Pour les inciter à alimenter régulièrement la plateforme, nous avons développé un service d’appui qui permet des publications rapides et des mises à jours régulières», souligne le fondateur.

Ne craint-il pas que cette application fasse doublon, notamment face aux différents sites internet des communes ainsi qu’à leurs journaux? «Non. Il y a parfois de longues périodes entre les informations qui sont publiées par ces canaux et l’ensemble apparaît décousu», répond Philippe Schwaar. Qui conclut: «L’application est complémentaire.»