Peu importe la taille

N'y a-t-il vraiment aucune corrélation entre la dimension du membre masculin et l'art de s'en servir? Les Asiatiques qui disposent d'un petit calibre s'en servent-ils différemment que les Européens?

Il est intéressant de relever que je n'ai jamais entendu parler de ce sujet-là dans un congrès de sexologues, européens ou internationaux. Je ne peux donc vous répondre qu'en fonction de mon expérience personnelle et médicale. La plupart des hommes consultant pour une demande d'extension du pénis se plaignent de sa taille au repos, qui les gène surtout comparée aux dimensions de leurs copains de vestiaire ou d'armée. Ce qui m'a toujours surprise en tant que femme, sachant que de petits zizis au repos peuvent devenir très grands en érection, alors que l'inverse existe aussi. En pharmacie, où les hommes vont acheter des tailles de préservatifs spéciaux «extra-larges» ou «extra-small», je me suis toujours demandée comment ils évaluaient leur propre taille? Car j'ai rencontré des hommes fort bien membrés qui n'en étaient pas conscients et d'autres de taille très moyenne convaincus d'en avoir une grosse…On imagine en général que la taille du sexe d'un homme est proportionnelle à sa taille physique, ce qui fait qu'on en prête une petite aux Asiatiques et une très longue aux grands noirs. Alors que, statistiquement, ce sont les blancs des pays de l'Est qui sortent du lot. Mais qui mesure et comment? Sachant que le ligament suspenseur du pénis est de taille variable et qu'il détermine l'inclinaison du sexe en érection comme sa mobilité, cela influence les mesures à l'avantage de certains et au désavantage des autres. Il faut donc accepter une certaine marge d'incertitude quant aux mensurations du sexe masculin.Concernant le continent asiatique, c'est de là que viennent les arts érotiques les plus anciens et élaborés comme le Kâma-Sûtra, le tantra ou le tao. Chez eux, la sexualité est considérée comme un art raffiné qui nécessite des connaissances et de la pratique pour devenir expert à emmener une femme à l'extase et à la volupté. On peut donc bien imaginer que les Asiatiques soient des amants plus attentifs et performants que les Européens, influencés par la religion judéo-chrétienne qui censure sévèrement la plupart des pratiques sexuelles, ne les autorisant officiellement que dans le cadre du mariage et de la procréation.