Le Conseil national a approuvé, à une très courte majorité, une initiative pour faciliter le don d’organes. En clair, toute personne majeure est considérée comme un donneur potentiel, sauf si la personne s’y est opposée de son vivant. Le don d’organes connaît une pénurie. Alors, il faut trouver des solutions. Elles existent grâce à la xénogreffe, la transplantation d’un greffon d’une espèce biologique différente de la nôtre. Donc, de nous greffer un organe d’un animal, le cochon, vu ses similitudes avec l’homme. Le cochon, joyeux et intelligent. Je n’aime pas la souffrance animale, mais je me pose franchement la question: comment réagirais-je si, pour me sauver, des médecins ne me donnaient que cette alternative? Difficile d’y répondre. Me connaissant un peu, je pense que j’accepterais, non sans grande humilité. Définitivement, les animaux ont beaucoup à nous donner. Et à nous apprendre!
Xénogreffe
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