CŒUR De Marie-Agnès Bertinat, candidate des Jeunes UDC au National, courtepointière, il émane une force tranquille. Ce printemps déjà, lors du combat pour les municipales, elle avait donné cette impression lors d’un passage face aux caméras. Là, elle a confirmé: voilà une candidate qui, confrontée à des questions précises sur le prix de l’essence ou celui de la vignette automobile, répond sereinement «non», sans se laisser démonter, parce qu’elle estime que l’usager suisse passe déjà suffisamment à la caisse. Il n’est pas si courant, dans la vie, d’entendre le mot «non», pourtant simple et fluide, articulé avec une telle puissance de clarté. Je n’exclus pas que cette jeune politicienne, proche des préoccupations des gens, soit appelée à refaire parler d’elle, dans les années qui viennent.
GRIFFE Président du PLR genevois, Alexandre de Senarclens a une conception bien particulière des relations au sein des deux grandes familles de la droite genevoise, l’Entente (PLR, PDC) et la Nouvelle Force (UDC, MCG). Dans une interview à la Tribune de Genève, il rejette toute idée de «tractations» avec l’UDC ou le MCG, mais dans le même temps, il compte bien que l’électorat de ces deux partis se «rallie» à ses candidats, à lui. On se dit, tout de même que le président du PLR est bien gourmand. Et semble faire fort peu de cas de putatifs alliés. Car enfin, dans la vie, il faut être clair: si on entend combattre une faction, eh bien va pour la guerre. Si, au contraire, on sollicite son appui, il y a peut-être une certaine tonalité à observer. Disons, un minimum de respect. Bonne chance à Mme Maury Pasquier et M. Cramer!