Le printemps est synonyme, pour nombre de jeunes en fin de scolarité obligatoire, de choix pour se «mettre sur la bonne voie» et, ainsi trouver le bon cursus. Alors, quels sont les formations à suivre pour s’assurer des débouchés et un bel avenir professionnel? Damien Berthod, directeur du Service de l’information scolaire et professionnelle au sein de l’Office pour l’orientation, la formation professionnelle et continue (OFPC), donne des éléments de réponse.
Apprentissage: le top!
Première certitude, même s’il est difficile de se projeter dans trois à cinq ans, un apprentissage en entreprise reste une option qui semble optimale. Le jeune apprend un métier qu’il peut immédiatement exercer. Très bien, mais quels domaines choisir? «Dans les secteurs de la construction ou de l’industrie, par exemple, lance Damien Berthod. Ce sont des professions qui souffrent toujours d’une image dévalorisée à Genève. Mais si vous devenez installateur sanitaire ou polymécanicien, vous êtes sûr d’être engagé et de travailler!»
Horlogerie: fluctuant!
D’autres segments sont aussi intéressants, comme «l’informatique, qui cherche des compétences diverses, couvertes notamment par le Certificat fédéral de capacité (CFC) d’informaticien, ajoute notre interlocuteur. Quant à l’horlogerie, qui reprend des couleurs, cela reste plus compliqué vu la fluctuation du marché.» Autre secteur à privilégier: le commerce. «Il y a toujours de la demande dans des domaines d’activité assez variés.»
La filière de l’Attestation fédérale de formation professionnelle (AFP) est aussi un bon commencement dans la vie professionnelle pour des jeunes qui auraient du mal à suivre un cursus CFC. «Cette formation, qui s’effectue en deux ans, permet de raccorder un CFC en 2e année. Et en ce qui concerne l’administration et le commerce, près de 50% des apprentis continuent en CFC.» C’est plus difficile pour des métiers des secteurs primaire et secondaire, mais une belle qualification tout de même!
Infos: www.orientation.ch, www.ge.ch/ofpc; www.citedesmetiers.ch/geneve