Déferlement

  • Giancarlo Mariani, rédacteur en chef

    Giancarlo Mariani, rédacteur en chef

Une pétition qui récolte près de 10’000 signatures en moins de trois semaines, cela s’appelle un déferlement citoyen. Il a d’ailleurs déjà donné des idées d’initiative populaire cantonale à un parti politique. Affaire à suivre... Surtout si les autorités s’obstinent à ne pas reconnaître qu’il y a eu, doux euphémisme, exagération dans la hausse des tarifs de certaines amendes d’ordre (2015) et des émoluments (2014). Résultat de cette double hausse faramineuse? Une lourde sanction financière et une criminalisation de l’usager de la route en infraction. Attention, pas question ici de cautionner les infractions routières. Le meilleur moyen de ne pas être amendé reste celui de respecter la loi.

Mais justement, un des principes de la loi, c’est la proportionnalité entre la faute commise et la sanction. Difficile de croire que ce principe est respecté lorsque, par exemple, un cycliste franchit une double ligne et qu’il est frappé, émoluments compris, par une bûche de plus de 1000 francs. Bien entendu, les autorités peuvent ne pas être d’accord avec la pétition du GHI. C’est leur droit. Mais il serait irresponsable de leur part de ne pas répondre aux revendications de plus de 10’000 citoyens. Surtout que la récolte de signatures n’est de loin pas terminée!

Lire notre article: Pétition: en route pour les 10’000 signatures