A Troinex, un projet immobilier suscite l'inquiétude des habitants

TROINEX  • Le projet d'un plan localisé de quartier (PLQ) suscite quelques remous dans la commune de Troinex. Certains résidents craignent pour leur qualité de vie. Les autorités communales ont annoncé qu'elles allaient les rencontrer.

Le projet immobilier concerne 134 logements qui seront construits sur deux parcelles entre le chemin Lullin et la route de Moillebin. Le 31 août dernier a eu lieu une présentation publique qui inquiète tout particulièrement les habitants des 13-15 et 17 chemin Lullin. Ils craignent un trafic soutenu des véhicules des futurs résidents  sous leurs fenêtres.

Qualité de vie

Contacté, Sébastien Bourqui, habitant de la commune, présent à la séance d'information du 31 août, fait part de son sentiment et de ses interrogations. «Je tiens à souligner que je ne suis pas opposé à la construction de ces nouveaux logements. Cependant, nous aimerions tout d'abord comprendre les raisons pour lesquelles la commune cautionne une construction privée qui va à l'encontre de ses propres intérêts et de ceux de ses locataires», se demande le Troinésien.

«Nous craignons également que le projet ne menace à terme les chênes centenaires et nous avons le sentiment d'avoir été négligés par les promoteurs», affirme-t-il. Une pétition est-elle en cours? «Toutes les options de recours sont ouvertes. Mais dans un premier temps nous entendons dialoguer avec les partis siégeant au Conseil municipal afin de connaître leurs positions», nuance Sébastien Bourqui.

Mobilité douce

Le maire de Troinex, Guy Lavorel, annonce qu'il rencontrera prochainement les personnes domiciliées aux 13-15-17 chemin Lullin pour une séance d’information et une discussion consacrée aux enjeux relatifs à la mutualisation de la rampe de parking de leurs immeubles. «Le conseil municipal ainsi que la Mairie pensent que le projet concerne des parcelles qui se prêtent bien à la construction car situées au centre du village», souligne le maire de Troinex.

«Par rapport à la circulation, la priorité est accordée à la mobilité douce. Il n'y aura pas uniquement des parkings pour les voitures mais également des places pour les vélos et autres moyens de locomotion», annonce-t-il. Quid des conséquences sur le patrimoine arboré? «Nous avons fait une pesée d'intérêts, un seul chêne sera enlevé. Quant aux autres arbres, ils seront protégés et ne subiront pas de dommages à la suite des constructions», assure Guy Lavorel