Le 15 mai prochain, nous sommes appelés à nous exprimer sur une hausse de la contribution de la Suisse à l’agence européenne de surveillance des frontières extérieures (Frontex) de l’espace Schengen, dont notre pays fait partie. Cette votation s’avère capitale pour notre sécurité.
Pilier de la sécurité de l’espace Schengen, les agents de Frontex sont chargés de protéger ses frontières extérieures. Refuser ainsi la hausse de notre contribution financière à Frontex rendrait notre participation à l’accord Schengen/Dublin caduque. Notre pays redeviendrait «une île» et constituerait un trou sécuritaire au cœur de l’Europe comme l’a rappelé récemment le conseiller fédéral Ueli Maurer.
Rappelons que, quotidiennement, nos policiers et garde-frontières consultent plus de 300’000 fois la base de données d’information Schengen qui référence les individus recherchés par les services de police européens. L’accord de Schengen est ainsi devenu un élément central de notre politique de sécurité.
Pour notre sécurité, votons oui à la hausse de la contribution de la Suisse à Frontex!