«Il manque 4,8 millions de francs à La Gavotte pour mener à bien notre projet d’agrandissement. On sent un écho positif; maintenant, il faut le concrétiser», annonce Benoît Lance, le président de l’association qui gère la célèbre ferme de Lancy.
Voilà pourquoi La Gavotte lance une campagne auprès des fondations et autres mécènes qui seraient intéressés à la soutenir.
Car après plus de 30 ans d’activité, le succès rencontré et l’évolution des normes (sanitaires, détention des animaux) font que La Gavotte est aujourd’hui à l’étroit.
«Le projet de revitalisation du site comprend la construction de nouveaux bâtiments (étables, volières) pour animaux, de bureaux administratifs pour les membres de l’association, ou encore d’une salle polyvalente pour accueillir les enfants et le staff (140 personnes lors des camps pour les 5/12 ans, l’été) mais aussi des pièces de théâtre, des concerts…» détaille le président. Au final, la ferme passerait de 400 à 1400 m2 de surface bâtie mais sans pour autant augmenter son cheptel. «Ce n’est pas le but, précise Benoît Lance. L’idée, c’est que les animaux soient accessibles. Les gens peuvent aller dans les parcs, toucher les bêtes… Nous nous rendons compte que le contact avec les animaux amène beaucoup.»
Atypique
Proche des animaux et proche des gens, la ferme de La Gavotte est atypique dans sa manière de fonctionner. «C’est une volonté de notre part», confirme Benoît Lance. Ainsi, l’association œuvre-t-elle, socialement, en faisant travailler cinq chômeurs en fin de droit pour les travaux de maintenance et les soins quotidiens aux animaux, ou en permettant chaque année à quelque 700 à 800 enfants de s’initier à la vie à la ferme ou aux balades à poneys. C’est finalement la même chose: à tous ceux qui fréquentent la ferme, La Gavotte propose une approche humaniste et environnementale de la vie à la ferme. Elle leur met le pied à l’étrier en quelque sorte!