Trafic: un lundi noir de trop

Les automobilistes ne sont pas près d’oublier la gabegie du lundi 26 janvier. Une fois de trop, Genève s’est retrouvée paralysée. Des Acacias à la gare Cornavin, en passant par Plainpalais, des quais au bord du lac jusqu’aux entrées d’autoroute, le trafic était quasiment à l’arrêt. Une fois de trop, personne ne connaissait les causes du petchi. Comme les emmerdes volent en escadrille, cette fois elles étaient multiples: déplacement sous haute surveillance d’un Secrétaire d’Etat américain, neige, accident de la route. Le tout à l’heure de pointe, un lundi soir. De quoi réellement perdre les pédales. Et pour quelques temps encore. Car le problème reste structurel. Et, par conséquent, chronique. Ce ne sont  pas les 32 mesurettes sparadrap, annoncées par le Département de l’environnement, des transports et de l’agriculture (lire notre article: Les 32 mesures pour désengorger le trafic) qui amélioreront la situation. En attendant une traversée du lac, le véritable salut ne peut venir que du CEVA, de la construction de la 3e voie de l’autoroute de contournement ou de la réalisation de la route des Nations en tranchée couverte. Sans ces grands chantiers, la mobilité genevoise est vouée au chaos, surtout au centre-ville. Et cela quelle que soit l’action gouvernementale.