«Excréments et seringues usagées souillent le sol»

INCIVILITÉS • Elèves et professeurs de musique en ont marre de voir l’accès à leurs locaux au boulevard Carl-Vogt transformé en dépotoir par des dealers. L’Etat promet de régler le problème de manière radicale. Explications.

  • L’Etat va installer un portail pour fermer l’accès à l’escalier aux non-utilisateurs des locaux. DR

    L’Etat va installer un portail pour fermer l’accès à l’escalier aux non-utilisateurs des locaux. DR

  • L’Etat va installer un portail pour fermer l’accès à l’escalier aux non-utilisateurs des locaux. DR

    L’Etat va installer un portail pour fermer l’accès à l’escalier aux non-utilisateurs des locaux. DR

  • L’Etat va installer un portail pour fermer l’accès à l’escalier aux non-utilisateurs des locaux. DR

    L’Etat va installer un portail pour fermer l’accès à l’escalier aux non-utilisateurs des locaux. DR

  • L’Etat va installer un portail pour fermer l’accès à l’escalier aux non-utilisateurs des locaux. DR

    L’Etat va installer un portail pour fermer l’accès à l’escalier aux non-utilisateurs des locaux. DR

«C’est répugnant. Excréments, seringues usagées, bouteilles, canettes vides et autres déchets souillent régulièrement l’entrée principale et les escaliers qui donnent accès aux locaux que nous louons à l’Etat au 102 bis boulevard Carl-Vogt», s’exaspère Nicolas Tosio, directeur adjoint au Conservatoire de musique de Genève. «L’entrée du bâtiment est squattée par des dealers qui transforment le site en dépotoir. Nous n’avons pas les moyens de gérer cette situation de crise qui donne un véritable sentiment d’insécurité à la septantaine de jeunes étudiants qui suivent les cours du Conservatoire et de la Haute école de Musique», dénonce, à bout de nerfs, le cadre qui n’hésite pas à exhiber une série de photos consternantes montrant l’ampleur des incivilités.

Invivable

«Nous avons à maintes reprises dénoncé cette situation invivable, notamment à l’Office des bâtiments en charge des lieux, mais aucune réponse satisfaisante n’a été apportée à ce jour», regrette encore Nicolas Tosio. Soutenu par des élèves, parents et enseignants, il demande une nouvelle fois à l’Etat de prendre ses responsabilités et d’intervenir le plus rapidement possible pour rétablir l’ordre. «La situation est critique. Et avec le retour du printemps, les souillures et autres incivilités vont s’intensifier. Il faut que cela cesse!»

Mesure radicale

Ces doléances exaspérées et l’appel à l’aide ont été entendus par les autorités. «Ce lieu est effectivement devenu un rendez-vous répétitif de personnes qui le souillent et le laissent dans un état lamentable et cela se reproduit après chaque nettoyage», reconnaît Roland Godel, secrétaire général adjoint chargé de communication au Département des finances. Qui poursuit: «Cette situation est inacceptable et l’Office des bâtiments a décidé de prendre une mesure radicale. Puisque le nettoyage ne suffit pas, nous allons faire installer prochainement un dispositif de portail pour fermer la cage d’escalier aux personnes qui ne sont pas des utilisateurs des locaux. Cette solution permettra de mettre fin définitivement à ces déprédations regrettables.»