Plus de 200 jours par an – et plus de 50 nuits – après douze ans cela représente plus de 1200 jours, presque quatre ans. Que reste-t-il de ce temps passé à Berne?
Pas (encore?) de nostalgie ou de regrets. Plutôt le sentiment d’avoir servi de mon mieux la République et le Canton, avec plus ou moins de succès, en ayant eu la chance de ne jamais avoir connu le dilemme, au moment du vote, de devoir choisir entre mes convictions et la position des autorités cantonales. Finalement, vu depuis la capitale fédérale, le Conseil d’Etat et le Grand Conseil sont vraiment verts! D’autres vont maintenant, à leur tour, assumer ce mandat qui a été le mien. Je leur souhaite beaucoup de succès.
Pour ma part, je retrouve une plus grande liberté dans mon emploi du temps. Mes loisirs en profiteront assurément. Mais pas seulement. La possibilité me sera aussi donnée de mieux me consacrer à d’autres engagements, associatifs notamment. Une autre façon de faire de la politique. Alors, à bientôt peut-être!