Le 28 mars, faire le choix de la cohérence

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Dimanche passé, Genève a une nouvelle fois voté progressiste. D’abord, en Ville de Genève, un choix favorable au climat avec le rejet d’un parking à la faveur d’un prochain aménagement piétonnier plus compatible avec la protection du climat. Ensuite, au niveau cantonal, un acte de solidarité avec la large acceptation du crédit Covid pour l’indemnisation des plus précaires. Enfin, son attachement au service public avec le refus de la privatisation de l’identité électronique voulue par la majorité parlementaire fédérale. Tout cela dans une claire volonté cantonale de mondialisation réellement sociale et environnementale en refusant l’accord de libre-échange avec l’Indonésie. Volonté déjà exprimée en novembre dernier avec l’acceptation cantonale de l’initiative sur les multinationales responsables.

Cet esprit progressiste fait clairement défaut au présent Conseil d’Etat. Reconduire sa majorité et sa composition actuelle au second tour le 28 mars, ce serait maintenir l’exécutif du canton en porte-à-faux avec les politiques publiques voulues par le peuple genevois depuis de nombreuses années. Aujourd’hui, si l’on veut sortir Genève du blocage, ramener le respect des institutions, renforcer la solidarité et soutenir la lutte pour le climat, il n’y a qu’un choix: élire Fabienne Fischer au Conseil d’Etat.