La guerre en Ukraine a entraîné une forte hausse des prix des combustibles et carburants fossiles mais aussi des denrées alimentaires et des biens de consommation. Face à l’urgence, nous devons sans attendre adapter notre politique sociale pour soutenir les ménages à bas revenus à travers des prestations complémentaires, ainsi que les régions les plus reculées de notre pays.
Il est tout de même cocasse, pour ne pas dire (très) inquiétant, que la Suisse, qui se veut le pays chantre de l’indépendance et de la démocratie, dépende aujourd’hui de pays autoritaires pour son approvisionnement en énergie, sans aucune maîtrise sur les prix. La crise sociale est liée à la crise climatique. L’incapacité de la Suisse à se doter d’une politique climatique ambitieuse se paie aujourd’hui au prix fort et empêche notre pays d’atteindre cette souveraineté énergétique qui aurait pourtant épargné les plus vulnérables.
Nous devons augmenter les moyens pour la transition énergétique, accélérer la protection du climat et adapter nos comportements vers une consommation plus mesurée et respectueuse de l’environnement. C’est la seule solution pour reprendre la main et empêcher la prochaine crise sociale ou climatique de nous tomber dessus.