Le dessin n’a, heureusement, pas été trop modifié. Une remarque qui se justifie par l’habitude de certains constructeurs extrême-orientaux de passer du coq-à-l’âne d’une génération à l’autre. Cette Hyundai doit beaucoup au siège européen de la marque, ceci explique peut-être cette heureuse continuité.
Des chevaux dociles
Notre véhicule de test était animé par le diesel le plus puissant, accouplé à une boîte automatique à six rapports. Elle lui va comme un gant. Un effort de présentation a été fait, qui se manifeste par une qualité perçue en hausse. Des ajouts dénotent une belle ingéniosité, citons par exemple le choix du niveau d’assistance de la direction. Le plus direct – à notre avis le plus agréable – est la position Sport, pour la ville Comfort peut s’avérer judicieux.
Complet
L’équipement très complet de la version Premium démontre que, parfois, le mieux est l’ennemi du bien. Pour preuve: la boîte à gants réfrigérée laisse filtrer un filet d’air glacé en direction des genoux du passager. Ou l’énervant système de navigation, qui active systématiquement le guidage vocal dès que l’on remet le contact.
Les routes variées lui plaisent
Le nouveau Hyundai ix35 mû par ce diesel de 184 ch. peut sans sourciller se manier à la cravache. Certes, son centre de gravité n’est pas très bas, mais ses amortisseurs supportent un traitement musclé. La commande de boîte automatique, en tirant le levier à gauche, permet de choisir manuellement ses rapports. Le châssis suit parfaitement. Pour les terrains difficiles, le blocage du différentiel assure une répartition égale du couple.
Dans l’ensemble, la nouvelle ligne, les adaptations au modernisme actuel rendent cet ix35 attachant.
Hyundai, partenaire officiel de la Coupe du monde de foot 2014