Sépultures marines

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A Shanghai, en Chine, les cimetières ont atteint une capacité d’accueil de plus de 80%. Pour le gouvernement, pas question de créer d’autres lieux… Donc, pour parer aux futurs décès (selon les estimations, entre 170’000 et 240’000 par an), les autorités locales «encouragent» la crémation des défunts et la dispersion des cendres en mer. Ce qui n’est pas dans leur mentalité, car l’âme d’un défunt ne peut trouver la paix qu’en retournant à la terre. Alors, l’incitation est financière et opérationnelle: la municipalité de la mégalopole prend en charge jusqu’à 25% des frais, met à la disposition des familles des bateaux pour procéder aux sépultures maritimes et appose une plaque commémorative sur une stèle collective dans un cimetière pour se recueillir. Malgré tout, cette «option» ne plaît guère. Et ce ne sont pas les conditions météorologiques – limitant à trois mois les sorties en mer – qui facilitent les choses.

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