Tourisme, patrimoine (bâti, culinaire, viticole), activités de loisirs (baignade, voile, aviron, canoë…), ou encore vecteur de développement économique en perspective, ViaRhôna est un projet global. Cet itinéraire de 700 kilomètres qui suit le Rhône, relie le lac Léman à la mer Méditerranée, via la France voisine, région Rhône-Alpes. Mais aussi le Languedoc-Roussillon et Provence-Alpes-Côte d’Azur compris.
Suivre le Rhône
Concrètement, le long des berges du Rhône, en privilégiant les modes de transports doux (vélo, marche…), il est d’ores et déjà possible de découvrir le fleuve, mais aussi de redécouvrir son environnement, «toutes les richesses du fleuve et de sa vallée, qu’elles soient naturelles ou urbaines, humaines ou industrielles, patrimoniales ou gastronomiques», explique Jean-Jack Queyranne, président de la Région Rhône-Alpes.
Une réussite actuelle, ou en passe de l’être, née pourtant d’une nécessité. Car, en 2004, quand les différents acteurs de ce projet ont lancé l’Appel du Grand Delta, il s’agissait de prévenir les inondations, améliorer le cadre de vie ou encore développer le potentiel économique du fleuve. Bref, de se réapproprier le Rhône.
Tourisme et économie
Aujourd’hui, la plus grande partie de cette voie verte est achevée (le reste devant l’être d’ici l’année prochaine), qui permet déjà de récolter les fruits de ses infrastructures. On cite à ce propos le nombre de 100’000 emplois directs et autant d’emplois indirects qui seraient liés au développement de cette économie touristique. A noter enfin que dans le Plan Rhône-Alpes 2014-2020, ViaRhôna est le fil rouge de la stratégie interrégionale en matière de tourisme. Elle se construit également avec la Suisse, les cantons de Genève, Vaud, Valais et Uri travaillant sur l’offre touristique de la route du Rhône.