Notre canton est prospère. Il bénéficie d’une place financière et d’une place économique solides, d’un pôle universitaire de haute qualité et d’une grande disponibilité d’accueil des organisations internationales. Ce dynamisme fait de Genève un grand contributeur dans la péréquation financière intercantonale.
Depuis 2015, notre canton a versé à ce titre annuellement entre 300 et 400 millions de francs. Ces contributions finissent dans les caisses des 19 cantons bénéficiaires parmi lesquels on compte tous les autres cantons romands. Vu cette généreuse redistribution de richesse, le minimum que l’on pourrait attendre de la part de la Confédération et des cantons bénéficiaires, c’est une solidarité minimale avec notre canton et que notre canton ne pas soit traité uniquement comme une vache à lait. Or, on en est loin!
Si l’on se réfère à l’horaire 2025 des CFF, ce sont les Genevoises et les Genevois qui perdront le plus. De même, en matière de crédits routiers fédéraux, Genève se retrouve en queue de peloton des bénéficiaires. Même les crédits pour l’agglomération sont partiellement coupés pour des retards dont nous ne sommes pas responsables. Ce mépris de Genève ne peut continuer. Le nouveau Conseil d’État, en collaboration avec les élus fédéraux, est appelé à changer la donne.