Transplantation d’organes: Pour sauver des vies

La situation liée au don d’organes en Suisse est insatisfaisante. En 2021, plus de 1400 personnes attendaient un don, attente qui peut durer des années et se terminer par un décès.

Selon diverses enquêtes, plus de 75% des personnes interrogées se disent favorables à céder un organe après leur décès alors que seuls 60% des proches donnent leur accord quand la personne ne s’est pas prononcée de son vivant. Cet écart reflète la difficulté pour les proches de prendre la responsabilité d’un don d’organe. Avec le projet soumis au peuple, on passera du consentement explicite au consentement présumé.

Toutefois, aucun organe ne sera prélevé automatiquement et les proches pourront s’y opposer si cela respecte la volonté présumée de la personne décédée. Si aucun proche n’est joignable, le prélèvement ne sera pas autorisé en l’absence de déclaration.

Le Conseil fédéral prévoit la création d’un registre pour que la déclaration de volonté puisse être conservée dans un endroit sûr.

Le nouveau système offrira plus de sécurité, un allégement de la charge pour les proches et surtout contribuera à sauver des vies. Le 15 mai, je voterai oui sans hésiter à la Loi fédérale sur la transplantation d’organes, de tissus et de cellules.