Il y a encore une année, on trouvait ici des cabanes de pêcheurs. Depuis leur déménagement à la Maison de la pêche, ce lieu situé entre le Jet d’eau et le poste de police accueille plusieurs bars estivaux au bord de l’eau, dont Bronzette et sa terrasse de plus de 200 places.
Alors que l’établissement éphémère a fermé ses portes en septembre, les responsables dressent un bilan positif de cette première saison et veulent croire en l’avenir.
Terrasse pleine
«Nous avons eu beaucoup de chance avec la météo: la pluie nous a relativement épargnés cet été. Notre établissement est resté ouvert presque tous les jours», se réjouit David Pennetier, membre de la direction. Résultat: une terrasse quasiment tout le temps pleine, parfois même victime de son succès. «A certains moments, c’était la guerre pour obtenir une place», plaisante le responsable.
Comment explique-t-il cet engouement? Il s’agit avant tout d’une question d’emplacement, estime David Pennetier. «Entre les touristes qui déambulent et les Genevois qui viennent prendre un verre, nous n’avons presque jamais désempli. Il faut dire que cet endroit, avec sa vue à couper le souffle, a vraiment quelque chose de magique.»
Animations
Pendant l’été, Bronzette a également organisé de nombreuses animations. Tous les jeudis, le Comedy club de Carouge était convié pour des spectacles de stand-up. Un partenariat de longue date, puisque la troupe humoristique accompagnait déjà Bronzette lorsque sa terrasse prenait place sur l’autre rive, les étés précédents.
Soirées musicales
Enfin, l’établissement a organisé de nombreuses soirées musicales, allant de la house au rap en passant par l’électro et la musique acoustique. En tout, une centaine d’artistes (essentiellement locaux) se sont produits sur cette scène éphémère. «La base de ce projet consiste à proposer des animations», rappelle David Pennetier.
Bronzette espère bien pouvoir remettre le couvert l’année prochaine et promet de nombreuses surprises. «Nous attentons de voir ce que les autorités ont prévu, mais nous espérons que nous pourrons à nouveau être là.»