CœUR Originaire de Versailles, le Père Matthieu Dauchez a décidé un jour de tout quitter pour aller s’occuper des enfants des rues à Manille. Dans l’immense capitale des Philippines, l’une des villes les plus peuplées au monde, vivent des milliers d’enfants qui n’ont strictement rien, et errent dans les rues. Orphelins, ou rejetés par leur famille. Le Père Matthieu, à la tête de la Fondation Anak, et avec le soutien de salariés philippins, s’occupe d’eux. Dans un livre, Le prodigieux mystère de la joie, il raconte son expérience. Mieux: cet infatigable prêtre de terrain sera à Genève jeudi 2 octobre. A 19h45, il s’exprimera au Sacré Cœur, 18 rue du Général-Dufour. Au milieu des immondices de Manille, il dit avoir trouvé la lumière. Assurément, le témoignage de cet homme vaut le déplacement.
GRIFFE Acceptée par Genève (57%) mais nettement refusée par l’ensemble de la Suisse (62%), la Caisse publique d’assurance maladie ne verra donc pas le jour. Quatre cantons romands (GE, VD, NE, JU) ayant dit oui, certains, dont notre ministre cantonal de la Santé, Mauro Poggia, articulent l’idée de solutions locales. A titre personnel, j’en serais enchanté, mais tout de même: il faut être beau joueur, et reconnaître que la LAMAL (loi sur l’assurance maladie) est d’essence fédérale, et n’est pas applicable à la carte. D’ailleurs, les mêmes, on aurait aimé les entendre sur le critère d’application différenciée d’une votation fédérale, au soir du 9 février (immigration massive) ou de la lex Weber (résidences secondaires). Nous sommes certes un pays fédéraliste mais nous sommes avant tout un pays. Et non un libre-service de la démocratie.