CEVA: rupture de confiance

L’affaire, à première vue, prête à sourire. Mais sur le fond, elle révèle un absolu scandale. Comment a-t-il été possible que les puissantes têtes pensantes du chantier CEVA, à tous les niveaux, principalement politique, aient pu «oublier» de pourvoir les haltes de ce futur RER de toilettes, comme l’a révélé la Tribune de Genève?

On s’interrogera principalement sur l’impéritie – ou l’incompétence – du Conseil d’Etat. Soit l’erreur est volontaire, et elle dénote un hallucinant mépris des usagers, notamment des contribuables genevois ayant financé ce futur train qu’on nous fait miroiter comme magique et salvateur. Soit elle ne l’est pas, et on s’interroge sérieusement sur la totale déconnexion de nos édiles ou élus. Dans les deux cas, la rupture de confiance est flagrante.