A Strasbourg, un rempart pour l’Europe de la paix

  • Liliane Maury Pasquier, conseillère aux Etats (PS), présidente de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe.

    Liliane Maury Pasquier, conseillère aux Etats (PS), présidente de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe.

Une fois n’est pas coutume, j’écris ce texte en direct de Strasbourg. C’est là qu’est basé le Conseil de l’Europe, dont je préside l’Assemblée parlementaire depuis juin 2018.

Comme tous les pays membres du Conseil de l’Europe, la Suisse a une délégation parlementaire auprès de cette assemblée, qui œuvre pour la démocratie, les droits humains et l’Etat de droit sur le continent européen.

Pour l’Assemblée parlementaire, l’heure est à la première session de l’année 2019 – qui devrait me voir réélue à la présidence, comme le veut le règlement. Une année importante pour le Conseil de l’Europe, puisqu’elle marque les septante ans d’existence de cette organisation, née sur les cendres de la Deuxième Guerre mondiale, et verra l’élection du nouveau ou de la nouvelle secrétaire général(e) pour une période de cinq ans.

Face aux vents contraires actuels que sont la montée des extrémismes, des violences et de la répression, dans un contexte migratoire et sécuritaire très tendu, le Conseil de l’Europe garde toute sa raison d’être: à savoir, promouvoir le dialogue autour de ce qui unit les peuples du continent pour construire une Europe de paix, de justice et de solidarité.