«Que l’intérêt public soit la loi suprême»

Vendredi 22 novembre, journée d’accueil au Palais fédéral. Un sprint dans la gare Cornavin pour attraper le train de 6h42. Deux heures après, je traverse la place Fédérale. La porte automatisée s’ouvre et un premier sourire. Quelques formalités et me voilà paré du badge officiel. En haut des marches, sous la coupole de verre où trône tout là-haut une majestueuse croix suisse, m’attend un photographe pour un portrait devant l’imposant monument des Trois Confédérés. Instant d’émotion et d’humilité.

Un expresso rapide et il est temps d’entrer dans la salle du Conseil national. Les futurs parlementaires s’installent par affinité, les discours sont brefs. Les instances sont latines, l’écoute attentive. Je repère mon futur siège. Fierté.

Dans la Salle des pas perdus se trouvent toutes les réponses aux multiples questions pratiques. J’ai un peu de temps pour moi, ce qui est rare. Je déambule et lis en grand «Que l’intérêt public soit la loi suprême». J’y veillerai.

Un apéro dînatoire dans la Galerie des Alpes où les discussions sont animées et où l’on fait connaissance. Après-midi politique avec le groupe parlementaire Vert’libéral. Je regagne Genève vers 22 heures après une journée enthousiasmante, prêt pour l’assermentation le 2 décembre.